1976 Le temps des villes

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1976 Le temps des villes

C’est durant cette année que le lieu est abandonné par les dernières familles qui y habitaient. Une longue période de sécheresse, les effets de la construction du barrage de Ouarzazate, mais surtout le conflit entre le Polisario, l’Algérie et le Maroc ont raison des derniers reliquats de nomadisme en aval de M’Hamid. Ces familles, et parmi elles celle de Tahar el Ammari, alors enfant, rejoignent la ville de M’Hamid el Ghizlane, vendent les troupeaux de dromadaires pour s’offrir un toit, scolarisent les enfants, s’engagent souvent dans l’armée marocaine et apprennent à s’endormir sous un toit, « … C’est comme si l’on avait refermé un coffre sur moi.. » se souvient la mère de Tahar. Il faut découvrir l’usage de la porte, et attendre que l’on vous autorise à entrer, le réfrigérateur qui permet d’espacer les sorties, la télévision qu’on découvre d’abord en groupe, puis chacun chez soi, le téléphone.

Ergsmar quant à elle, s’endort pour plus de 35 ans. Elle devient une halte appréciée pour son ombre et son eau par les randonneurs à dromadaires et leurs guides, qui souvent ont connu cet endroit enfant. Tahar el Ammari est l’un deux.

By | 2015-12-07T15:41:37+01:00 mai 16th, 1976|Actualités|0 commentaire

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