Lancement des cultures dans la parcelle ouest

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Lancement des cultures dans la parcelle ouest

En mars, les inondations sont un souvenir. Les digues construites en novembre ont circonscrit les dommages résultant  de des intempéries et de la crue « du siècle » qui a suivit. Seuls quatre poteaux se sont affaissés ou sont tombés dans le fleuve. Le bivouac, le puits et la yourte sont intacts et la maison n’a subi que quelques dégâts de toiture et de fenêtre, vite réparés.

Le troupeau (ovins et caprins) atteint une soixante de bêtes et passe ses nuits dans un enclos temporaire autour d’un tamaris près de la maison en attendant la construction d’une bergerie. Les travaux seront lancés au mois de mai. Les herbes sont abondantes sur les deux rives du Draa et chacun se relaie pour emmener le troupeau paître dans les environs. Les premières naissances arriveront fin avril. Lorsque les hauts buissons de roquette sèchent et roussissent, ils deviennent un bon complément de fourrage pour les bêtes et Ergsmar en est envahi. Des poules et un coq ont été rachetés.

Un ouvrier agricole a été embauché (Sélim) et bientôt un autre. Le travail des champs (traçage des parcelles, creusement des canaux d’irrigation, désherbage, principalement de la roquette, semences, irrigation) bat son plein. Luzerne sous blé et orge en attendant le sorgho pendant l’été, légumes divers poussent ou sont plantés.

Un système de tuyaux permets d’amener l’eau jusqu’à la yourte, l’abri provisoire des bêtes, et la maison. Les deux pompes fonctionnent sans problème.

En avril et mai, la bergerie commence à être édifiée au nord entre la yourte et la maison. Les premières récoltes de légumes sont ahurissantes et le premier blé récolté laisse stupéfaits et songeurs les anciens au village.

Début mai, la pompe solaire tombe en panne à plusieurs reprises. Il faut encore beaucoup de temps pour que Mr Manaji de PTLSolar envoie un technicien sur place. Celui-ci diagnostique une panne de moteur, démonte la pièce et l’emporte pour analyse. Il ne reste que la motopompe et c’est l’été: il faut irriguer abondamment la jeune luzerne. Cela coute cher en gasoil et nous attendons les résultats d’analyse.

By | 2020-09-06T04:44:11+01:00 juin 4th, 2015|Actualités|0 commentaire